vent 5/6 noeuds, «mer plate»,

bateau lancé, les chutes sont bien tendues,

la barre est dans l’axe,

si le bateau gîte, il lofera naturellement uniquement sur le déséquilibre de carène.

200 m après la bouée

la dérive semble très descendue, mais le HB n’est pas repris et la GV ouvre complètement. On voit d’ailleurs la bome très haute. L’équipier est bien tendu et le foc est bien.

Aussi quand il va reprendre son hale-bas, Thomas va prendre une bonne vitesse par ce vent de 20 noeuds; il va même gagner une manche.

Chapeau!

Ce sont les mêmes voiles, seules les tensions sur les écoutes changent.

La risée prend les 2 bateaux, celui de gauche a des chutes ouvertes qui favorisent l’accélération et on sent un 470 qui monte dans le lit du vent , l’équipage va pouvoir tendre les chutes pour faire du cap quand ils auront atteint leur vitesse cible.

Celui qui est au vent, à droite, a tendu les chutes trop tôt et le bateau est écrasé sans accélération, il dérape.

Histoire de Mirabelle 2008...

Sortie de virement de bord, le vent a faibli.

Le barreur redescend la dérive qui était réglée pour un vent supérieur, l’équipier est en train de finir le border du foc, le barreur n’aura plus qu’a reprendre sa pantoire et tendre la chute de GV en ramenant le bateau à plat.

Le 2609 gris :
Le bateau prend la risée, l’équipage exerce un bon rappel, la chute de GV est bien tendue; le 470 lofe sur la gite avec la barre dans l’axe;

Dès que l’assiette sera revenue «à plat», le barreur pourra recentrer la bôme : BIEN

 Viry, 10/12 noeuds de Sud

Bateau gris : bateau à plat, étrave posée sur l’eau car l’équipage est avancé, l’équipière est bien tendue et regarde vers l’avant pour annoncer les risées et choquer le foc si nécessaire : BIEN

Bateau vert :

quête insuffisante vers 685 alors qu’il faudrait 670.

Le regard de l’équipière n’est pas tourné vers l’avant et l’équipage subit les risées avec un temps de retard, le bateau gîte :

MOINS BIEN

Les bons élèves.

Le bateau est à plat.

On l'aperçoit à peine, mais la dérive est suffisamment relevée. Bernard fait un rappel « raisonnable ».

La GV est nickel, chute tendue, mais Gilles pourrait tirer plus sur les épaules comme quand il était en Equipe de France, et pourrait ainsi border un peu l’écoute de foc car le barber à l’air bien.
Ils vont gagner la manche.

Nos amis Marc et Isabelle.

C’est un bateau d’emprunt  et Marc n’a pas ses repères.

La dérive est OK, le foc est pas mal et Isabelle est tendue mais pourrait encore s’allonger en tirant sur ses épaules pour les appuyer dans les bretelles de la ceinture de trap.

Pour le rappel, Marc ne force pas , il a les pieds au fond du bateau. Il pourrait avoir le bras droit plus bas et poser le stick sur le caisson se qui serait plus reposant. Le 470 il ne gîte pas car la GV dégueule par manque de HB qui laisse le mat trop droit.
Résultat pas de vitesse et pas de cap.

FRA26 :  Typique, notre ami Thierry avec un équipier fraîchement revenu dans le circuit, et son bateau qu’il étrenne. C’est 200m après la bouée sous le vent , nous avons dessalé à l’afalage sous spi mais nous allons le repasser assez rapidement.

La dérive est bien réglée et la bôme centrée mais le reste est trop approximatif. Le barber de foc est trop reculé, le bas du foc est étripé et la chute baille d’aisance.

La GV ouvre trop par manque de HB, l’équipier n’est pas totalement allongé, le barreur tient le stick par le dessous comme en Finn, je préconise de le saisir par le dessus ce qui favorise un travail efficace du bras en toute sensibilité.

Thierry finira toutefois 4^ème

C’est le sélectionné olympique Autrichien, bon marcheur dans la brise.

Plus de 20 noeuds, la GV est aplatie, la bôme assez centrée et la chute sous contrôle.

Nicolas et Olivier, ce n’est pas parce qu’ils sont en bronze qu’ils ne font pas de rappel.

La preuve, un exemple pour notre classe (et les autres)

Ingrid et Nadège,

même classe

même note: 10/10.

Tribord, Ingrid et Nadège (en bonne santé)
Babord le vainqueur du national italien 2007 à Bracchiano, vous vous souvenez?

5 / 6 nœuds, eau plate, rien ne vous frappe.

Une seule description pour les 2 équipages de haut niveau.
Bateau à plat, barre dans l’axe parfait, bôme TRES centrée, chutes tendues, dérive légèrement redressée.
Les postures inspirent l’équilibre et la sérénité, buste des barreurs droits, équipiers au hauban, les yeux sont tournés vers l’avant pour anticiper toutes variations.
Le stick est posé sur le caisson et tenu du bout des doigts.

La barre bouge très peu.
On comprend mieux ainsi et ça a l’air simple.

470 de haut niveau en train de régler le foc. Le barreur est sous le vent et indique la tension d’écoute à l’équipier en fonction de la position de chute sur les marques de la barre de flèche.