Cela reste au stade d'étude : la CNE (Commission Nature et Environnement) a déjà émis quelques critiques, notamment sur les répercussions d'une telle mesure sur la faune aviaire.
Une étude concrète doit être menée sur le terrain pour évaluer les impacts, tant sur la faune environnante que sur la pratique des activités de loisir concernées.

La zone d'étude sera déterminée dans le courant du mois, mais il semble que cela s'oriente vers un cercle de 15 km de rayon autour de Plouharnel (56) afin d'englober toutes sortes d'activités de loisirs (kite-surf, char à voile, planche à voile, mais aussi pêche et cerf-volant qui sont toutes concernées) et diverses zones de peuplement aviaire (estran, cordon littoral, marais saumâtres, prairies et pâturages).
Les dates de l'expérimentation devraient se situer juste après le 15 août pour ne pas porter préjudice à l'économie saisonnière, tout en restant représentative des pratiques habituelles.

Matthieu Bertheuil écrit: Une étude aérodynamique devrait être lancée prochainnement.
Elle vise à étudier la baisse ou l'amélioration des performances des voiles suite à l'installation obligatoire de ces éoliennes.
J'ai ouïe dire que le national de cet été servirait de référence à cette étude en ce qui concerne les 470.

Concernant les lasers, l'étude porterait surtout sur les impacts hydrodynamiques en cas de dessalage (pourquoi je dis en cas??? )

Ca semble cohérent : c'est dans la zone retenue pour l'étude d'impacts de la CNE et c'est aussi dans les dates prévues.
Tout dépendra des disponibilités des différents modèles d'éoliennes à tester et je ne suis pas sûr que les batteries soient encore toutes au point (étanchéité, poids)...

Le principal risque que je vois dans cette fausse bonne idée écologique, c'est que certains équipages seront tentés d'utiliser cette batterie pour alimenter un moteur électrique.
Cela risque également de faire fuir les pratiquants des clubs : celui qui n'aura pas les moyens d'installer une éolienne ne pourra pas continuer à naviguer car le club n'aura pas d'alimentation électrique (ou alors les clubs leur feront supporter des coûts d'adhésion trop élevés en contrepartie).
Qui dit plus de club dit plus de licence FFV, donc plus de régate.

Il faudra donc que l'AS puisse s'adapter en proposant toujours l'accès aux régates PromoTour à ces équipages sans éolienne. En plus de la catégorie "Classic", il faudra donc inscrire de nouvelles catégories "Sans éolienne" / "Avec éolienne, sans moteur" / "Avec éolienne et avec moteur" pour les classements de ces coureurs.
Mais cela soulève d'autres questions : quid des assurances si pas de licence FFV ? Quelle puissance de moteur autorisée ? Gros chantier pour l'AS si cette préconisation s'étend à tous les plans d'eau.

MAKAY, c'est un nouveau chantier ? Ils sont près d'Ablon ?

Parce que le chantier néo-zélandais, c'est Mackay et non Makay.